Autrefois
rattaché à la région Lorraine,
le département fait à présent partie du "Grand
Est", région regroupant les anciennes régions
de Champagne-Ardennes, Lorraine et Alsace.
Préfecture :
Nancy- Sous-préfectures
: BrieyLunevilleToul
Le
département de Meurthe-et-Moselle compte 732 590 habitants, 591
communes réparties en 23 cantons et 4 arrondissements. La Préfecture
est à Nancy. Le territoire départemental s’étend sur 5 246 km²
entre les frontières belge et luxembourgeoise au nord, les départements
de la Moselle à l’est, des Vosges au sud et de la Meuse à l’ouest.
Si
le département offre une telle diversité de paysages, c’est en
partie grâce à sa forme très allongée (on le compare souvent à
une oie ou à un cygne) et à sa position centrale en Lorraine.
Le
département s’étend sur 200 km du nord au sud mais sur seulement
6 km entre la Meuse et la Moselle à hauteur de Chambley.
Le
département doit son nom aux deux principaux cours d’eau qui le
traversent : la Moselle - qui prend sa source dans le massif des
Vosges et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne - et la
Meurthe, un de ses affluents dont la source se situe également
dans les Vosges ; elle se jette dans la Moselle près de Frouard.
Le
point culminant est le Roc du Taurupt (731 mètres), entre Bionville
et Raon-sur-Plaine. Un autre relief historiquement important est
la colline de Sion (540 mètres) dans le Saintois.
Le point le plus bas est situé à Arnaville, dans la vallée de
la Moselle (171 mètres).
Contrairement
aux autres départements français créés en 1790 par la Révolution
française, la Meurthe-et-Moselle a été créée en 1871 par le regroupement
des territoires de la Meurthe et de la Moselle que l’Allemagne
n’avait pas annexés suite à la guerre franco-allemande.
Les
arrondissements de la Meurthe (Lunéville, Nancy et Toul), restés
français comme celui de Briey en Moselle, furent associés pour
constituer le nouveau département de Meurthe-et-Moselle.
Les
autres arrondissements de la Meurthe (Château-Salins et Sarrebourg),
de même que le reste de la Moselle, furent quant à eux rattachés
à l’Empire allemand jusqu’en 1918.
La
limite actuelle entre les départements de Meurthe-et-Moselle et
de la Moselle correspond précisément à la frontière franco-allemande
entre 1871 et 1919. Cette limite servit à nouveau de frontière
après l’annexion de fait des départements de la Moselle,
du Bas-Rhin et du Haut- Rhin par le régime nazi entre 1940 et
1944.
Liverdun
est une ville de 5 700 habitants (5 943 en
2007), située sur une hauteur dominant la Moselle.
La
ville se titue à 19 km au nord-ouest de Nancy,
et à 52 km au sud de Metz.
Cité
médiévale fortifiée dominant une boucle de la Moselle, Liverdun
fut résidence d'été des évêques de Toul. En 1467, Liverdun
est assiégée et prise, par le Maréchal de Lorraine
Fénétrange, qui ordonne la destruction de son château et de
ses murailles.
Puis
Liverdun connaîtra une période faste de 150 ans,
de la fin du XVe siècle au début du XVIIe siècle.
De
sa période faste (de la fin du XVe siècle
au début du XVIIe siècle) datent la Porte
Haute, les arcades de la place de la Fontaine, l'entrée monumentale
du presbytère, la maison du gouverneur, l'ancienne collégiale
Saint-Pierre du XIIe siècle, l'ancien presbytère du XVIIIe
siècle, le château Corbin et son parc, les vieilles maisons
de la ville.
Après
une période de déclin, la ville fut revivifiée
par le creusement du canal de la Marne au Rhin (1838
à 1842), et la création de la ligne de chemin de fer
(en 1852) qui sortirent la ville de
son isolement.
En
1863, des forges s'installèrent à Liverdun,
marquant le début de son industrialisation.
Liverdun,
comme le montrent peintures, vidéos et photos, est
une petite ville pleine de cachet, qui vaut le détour.
Voir
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Dès
le Moyen-âge, Baccarat fut une cité prospère, avec ses drapiers,
ses tanneries, ses moulins à farine... Mais c'est au XVIIIe
siècle que dans la ville va commencer une activité qui,
plus tard, va la rendre célèbre dans le monde entier : la
verrerie, dans le cadre de la verrerie Ste-Anne. Cette activité
se transformera en cristallerie au XIXe siècle, assurant
la renommée de la ville. Grâce à sa cristallerie, qui compte
24 meilleurs ouvriers de France, le cristal de Baccarat
reste l'un des plus réputés au monde pour sa qualité et
la créativité de ses pièces. BaccaratCrystal/
cristallerie
Baccarat,
la haute couture du cristal (vidéo
en français 6')
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Les peintures présentées sont la propriété
de leurs ayant-droits. Il est nécessaire d'obtenir
leur autorisation pour toute utilisation commerciale. D'autre
part, une reproduction ne rend jamais parfaitement la qualité
et la réalité d'un tableau. Les présentations
qui vous sont faites ici ont aussi pour but de vous donner
l'envie d'aller les voir dans les musées, les ateliers
d'artistes et/ou sur leur site
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Cons-la-Grandville
est un village d'un peu plus de 500 habitants. Il a été une
seigneurie importante. Le château actuel a été construit sur
les fondations d'un premier château fort. Il est situé sur
un promontoire rocheux, au coeur du village, au
bord de la rivière la Chiers. Le château a été construit en
pierre de Jaumont (calcaire jaune). Les parties basses du
château, au Nord et à l'Est ont gardé leur aspect moyenâgeux
et le rôle défensif du château. Par contre, les parties
hautes sont largement ouvertes, et on y voit l'empreinte
de la Renaissance et du XVIIIe siècle. Le château est considéré
comme un haut lieu de la Renaissance et de la sculpture, en
lorraine. Ainsi, sur les toits, on trouve une série de statues
d'arquebusiers du XVIème siècle, gardiens immobiles du château.
Autre trésor du château : sa cheminée monumentale, située
dans la salle d'honneur, ornée de sculptures représentant
des scènes mythologiques. Le château n'a cessé d'être transformé,
restauré et embelli. Outre son château, Cons-la-Grande
possède un prieuré bénédictin qui a été bâti dans les années
1760, à la place d'un prieuré datant des premiers seigneurs
de Cons. Parmi les dépendances, on compte un four à pain de
1609, un pigeonnier de 1688, une grange du XVIIIe siècle.
Des animations sont organisées dans la grange. Cons
possède un haut fourneau datant de 1865 et classé aux
Monuments historiques. Cons-la-GrandvilleVideo
(43") Photos
castle(château)Photos
city
(ville)
Vue
du château et de l'église de Cons-la-Grandville
Cour
inérieure du château
Façade
du château, avec sa pierre de Jaumont, en calcaire
jaune
La
grange dans laquelle se déroulent des manifestations
Le
haut fourneaudatant
de 1865 et classé aux Monuments historiques
De
l'ancien château féodal ne reste que le donjon
carré de 30 mètres de haut, datant de 1320,
et les douves à présent asséchées.
Le reste du château date de la première Renaissance
(1533). Alors que la plupart des châteaux lorrains
ont été détruits sur ordre de Richelieu,
à l'issue de la guerre
de Trente Ans, celui-ci est resté intacte. Le
château est habité par la même famille
depuis près de 200 ans, ce qui lui a permis de garder
un mobilier d'époque, ainsi que des boiseries Renaissance.
Autres lieux remarquables : la salle des Etats de lorraine,
avec une présentation de tous les blasons de lorraine,
la chambre de Stanislas Leszczynski, la chapelle. Le château
est entouré d'un parc romantique classé «
jardin remarquable » d'un jardin potager, d'un verger et
d'une roseraie. Le château est classé aux Monuments
historiques depuis février 1982, et le parc depuis 1991.
Château
de Fléville
Le
Château
de Gerbéviller a été partiellement détruit lors des
offensives de la première guerre mondiale. Il a été reconstruit
après la guerre, ne gardant qu'un rez-de-chaussée. Le parc
et les jardins (16 hectares) sont
classés en qualité de Site Naturel par le Ministère de l’Environnement,
et inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques, tout
comme le château. Le Pavillon Rouge, bâtiments destiné aux
réceptions, et le Nymphée sont classés Monuments Historiques.
Le nymphée et les jardins en étage ont été fait sur le modèle
de ce qui avait été créé à Nancy par Métezeau : un escalier
à double rampe surmontant un décor de coquillages, concrétions
et mosaïques autour de niches abritant des statues. Cette
"rocaille" a sans doute été faite par des artisans venus
d'Italie, maîtres en la matière.
Le
Château
d'Haroué a été construit à
la demande de Marc de Beauvau Craon, ami d’enfance du Duc
Léopold de Lorraine, vice roi de Toscane, tuteur de François
de Lorraine. Il fit appel à l'architecte Germain
Boffrand. C'est un descendant de ce Bauvau, ministre de
la guerre sous Louis XVI, Maréchal de France, qui fera construire
à Paris, l’Hôtel de Beauvau, siège du ministère
de l'Intérieur. Le château a été
construit sur l'emplacement d'un château médiéval,
et il a la particularité d'avoir gardé les
quatres tours rondes et les douves de ce dernier. Autre
particularité, il a autant de fenêtres que
de jours de l'année, autant de cheminées que
de semaines dans l'année et autant de tours que de
mois et autant de ponts sur les douves que les 4 saisons
de l'année ! C'est un lorrain, le ferronier des grilles
de la place Stanislas à Nancy, Jean Lamour, qui forgera
les grilles, les balcons, et la rampe de l’escalier d’honneur
du chateau d'Haroué. Ce sont d'autres artistes lorrains
qui participeront à l'embellissement du château,
tels Pillement qui peindra le Salon Chinois, dans l'une
des tours du château, et les statues seront exécutées
par Barthélemy Guibal, sculpteur des Fontaines de la Place
Stanislas à Nancy.
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Le
Château
de Lunéville fut construit de par la volonté
du comte Léopold 1er, entre 1703 et 1720, d'après
un plan du château de Versailles. Le château fut embelli
et agrandi par l'ex-roi de Pologne, Stanislas Leszczynski,
beau-père du roi Louis XV. Le château fut surnommé
le "Versailles Lorrain". Les appartements princiers
appartiennent au ministère de la Défense, et le reste du bâtiment
au Conseil Général de Meurthe-et-Moselle. Voir
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Château
de Montaigu
Le
château
de Montaigu est situé sur le Domaine éponyme, entre Jarville-la-Malgrange
et Laneuveville-devant-Nancy. C'est une demeure des XVIIe
et XVIIIe siècles. A l'origine maison de plaisance, elle est
rachetée en 1856 par le marquis de Vaugiraud qui lui donne
son aspect actuel. Son dernier propriétaire légua le domaine
au musée Lorrain de Nancy. Les dirigeants de celui-ci cédèrent
une partie du parc de 13 hectares, afin que soit construit
un musée
de l'histoire du fer dédié à l'utilisation du fer et de
ses dérivés, depuis l'âge du fer jusqu'au XXe siècle. le château
et sa chapelle ont été inscrits aux Monuments historiques.
Le parc présente 800 végétaux, un parcours
de santé, et deux plans d’eau. Le
château renferme de belles collections de peintures, sculptures,
objets d’art, mobilier du XVIIIème siècle au début du XXème
siècle, arts décoratifs et archéologie.
Après
l'incendie de son château de Crévic par les allemands, en
1914, le maréchal Lyautey
décida de s'installer dans une gentilhommière de la fin
XVIIe, début du XVIIIe siècle que sa tante lui avait léguée.
La maison étant trop petite, vétuste et sans confort, Lyautey
fit construire, en 1920, deux ailes à l'aplomb du logis
. L'une se prolonge par une grande demeure, aux toits de
tuiles inclinés, agrémentée d'une tour et s’ouvrant sur
le parc. L'autre se termine par une petite tour carrée équilibrant
le tout. La tour est reliée au nouveau bâtiment par un passage
avec des arcades franchissant la cour de l'ancienne demeure.
Les travaux furent terminés en 1924.Château
Lyautey
L'ordre
des Prémontrés, fondé par Saint Norbert en
1121 près de Laon, est l'un des grands ordres religieux
du Moyen-Âge avec ceux des Cisterciens et des Bénédictins.
L'abbaye qui précéda celle que l'on peut voir
aujourd'hui se trouvait à Sainte-Marie-aux-Bois,
à une dizaine de kilomètres de Pont-à-Mousson. L'abbaye
de Sainte-Marie-Majeure de Pont-à-Mousson fut construite
en 1705 sous le règne du duc Léopold 1er de Lorraine, avec
le soutien de l'abbé Prémontré de Metz
et des jésuites de Pontamousson, dont l'université
avait donné un grand renom à la ville. L'abbaye
a été construite dans un style baroque, mais
emprunt de sobriété. L'abbaye survit à
la Révolution et abrita un petit séminaire
au XIXe siècle. Avec la loi de séparation
de l'église et de l'Etat, le petit séminaire
devra quitter les lieux en 1906. En 1910, l'abbaye est classée
aux Monuments historiques, puis cédée à
la ville en 1912. De nos jours, l'abbaye est devenue un
centre culturel et de congrès, et offre 70 chambres
à la clientèle de passage. Abbaye
des Prémontrés
Abbaye
des Prémontrés à Pont-à-Mousson
La
Moselle et l'abbaye des Prémontrés à
Pont-à-Mousson
La
basilique
St-Nicolas-de-Port a été érigée du XVe au XVIe siècles,
de par la volonté de René II duc de Lorraine et de Bar,
de rendre grâce au saint patron de la Lorraine pour sa victoire
contre Charles le Téméraire (bataille de Nancy le 5 janvier
1477), qui lui permit de préserver l'indépendance de la
Lorraine. De style gothique flamboyant, la cathédrale fut
inaugurée en 1544, sa façade en 1545. Après l'édification
de ses deux tours-clocher, la basilique fut consacrée en
1560. Endommagée durant la guerre, en juin 1940, elle fut
restaurée en 1983, après 15 ans de restauration. La nef
de la cathédrale culmine à 30 mètres du sol. Au niveau de
son transept, la basilique possède deux colonnes, qui sont
les plus hautes de France. La basilique a gardé quelques
beaux vitraux du XVIe siècle.
Vitrail de la basilique St-Nicolas-de-Port
La
basilique St-Nicolas-de-Port (Vidéo en français
2'30)